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Marathon de Paris, les témoignages

La désillusion de Fayçal :

Mille Bravos aux Valeureuses Marathoniennes et Valeureux Marathoniens du Club ASPHALTE 94.
Voilà, 24 heures que c’est terminé et après une bonne nuit de sommeil, je suis de nouveau au boulot.
Hier chacun de nous a vendu chèrement sa ‘peau’ (tannée par le soleil hier matin) pour finir ce marathon.
Pour ma part, je reste sur ma faim………..la suite pour un prochain marathon………..

Amitiés.
Fayçal

Un marathon dans les première chaleurs du printemps (Nicolas Mercouroff)

Aujourd’hui, 3 Avril 2016, est le jour du 40ème Marathon de Paris. Et j’ai prévu de le courir (comme une dizaine de membres du club). Pour moi ce sera mon deuxième (et j’espère pas mon second !) Me voici donc ce matin sur les Champs Elysées à 8h30, prêt à entrer dans mon sas des… 3h30 — et oui, j’ai été un peu optimiste quand je me suis inscrit !

Marathon de Paris, les témoignages

Cette année, suivant les conseils d’Edwige, je me suis paré des atours prestigieux du club: rien moins que le t-shirt officiel aux fameuses couleurs blanches et vertes ! Un T-Shirt qui finira certainement trempé, car la météo s’annonce bien plus chaude que l’année dernière: 19°C à partir de 11h… Il va falloir s’hy-dra-ter comme dit Daniel.

 

Au coup de pistolet (à 9h00, donc), je retrouve l’émotion intacte des premiers hectomètres sur les Champs. Est-ce toujours la même chose après 15 marathons ? En tout cas, même pour le deuxième, les 600 km de sorties dans le froid et l’humidité de l’hiver me reviennent en tête, et c’est un sentiment de fierté d’être là qui remonte dans ces premières minutes.

 

Cette fois-ci, je me cale sur 5’10 du kilo. C’est bien optimiste, quand on sait que l’année dernière j’avais péniblement réussi à faire du 5’29 en moyenne. Les fameux ‘Champs en descente’, puis Rivoli, Bastille, Faubourg Saint-Antoine, puis la plongée vers la Porte Dorée : les souvenirs de l’année dernière reviennent. Je rentre dans le Bois de Vincennes (pas de pause pipi cette année), pour une petite boucle agréable. Malheureusement, j’ai raté cette année les collègues du club qui sont venus encourager les Asphaltiens — j’étais probablement trop concentré sur ma course !

 

Puis retour dans Paris, Daumesnil, Bastille, les kilomètres défilent (18, 20, 23…), mais tout va bien encore — merci aux entrainements et aux sorties longues avec le club ! Puis viennent les quais, où les choses commençaient à se gâter l’année dernière. Il n’en est rien pour le moment, et j’arrive à tenir un rythme de 5:00 à 5:10 du kilo sans forcer. Vais-je terminer ce marathon comme une fleur ?

 

Hélas, non. Les 30èmes km rugissants arrivent rapidement et nous franchissons la porte de l’Enfer: la Porte d’Auteuil, qui nous mène au Bois de Boulogne, lieu de toutes les perditions… Eh oui, je me rappelais que l’année dernière ces boucles ont été difficiles, mais j’avais occulté pourquoi: mes jambes ! J’ai de plus en plus de mal à pousser sur les pieds à chaque pas, me contentant de ramener les jambes vers l’avant en espérant que la gravité fera le reste.

 

35, 36, 37… à partir de là les organisateurs égrènent les kilomètres, sachant très bien que c’est une souffrance pour tous de les voir défiler si lentement. Voici l’allée de Longchamp, puis la Route de Suresnes. On aurait pu les appeler la ‘Route de Verdun’, tellement on voit de victimes zigzagant le long de la route.

 

40, 41, 42… mais que c’est long ! Et je perds 5 secondes au kilo à chaque kilomètre. Si ça continue, je finirai par faire du sur-place ! Enfin, 195 mètres, puis la délivrance d’avoir franchi la porte du Paradis (qui jouxte donc l’Enfer…)

 

Au bilan: ma montre m’annonce 3h39m28s, soit 5’11 du kilo — j’ai du mal à le croire, tellement les derniers kilomètres ont été fait au ralenti. Mais super content de mon temps: un quart d’heure de mieux que l’année dernière ! (et il est vrai, une aponévrose en moins…)

 

Le seul regret est de n’avoir pas aperçu le moindre Asphaltien. J’espère en tout cas qu’ils m’ont vu, portant fièrement la tunique ! J’espère aussi que cette année il ne me faudra pas 4 mois pour m’en remettre, et que je pourrai très bientôt fréquenter à nouveau les allées du Parc du Tremblay.

 

Alors à dimanche ! …et je suis impatient d’avoir les résultats des collègues du club !

 

Liens:

– Ma course ‘vue d’un drone’: http://doarama.com/view/700399

– Les dernières heures de ma préparation: https://marathon2nicolas.wordpress.com/2016/04/02/demain-des-laube-je-partirai-courir-un-marathon/

-Nicolas

Les impressions de Christian Pallandre.

Partir au son des CHARIOTS DE FEU devant le Claridge avec le soleil levant sur la figure est une impression fantastique.

Le Marathon fort bien organisé (consigne, distibution des médailles, ravitaillement…) dans une ville magnifique (mais 43 000 partants au lieu de 57 000 d’après ce que j’ai compris) est une épreuve (au sens propre) magique.

Joachim puis Laurence m’ont apporté tous les conseils nécessaires et la chute est d’autant plus évidente, non de température, mais de chrono. Avec presque une heure de plus qu’à Sénart (4 h 35 vs 3 h 41) il faut penser qu’il n’y a qu’un responsable, moi.

Il est évident que je ne puis faire que mieux la prochaine fois s’il y en a une.

Edwige en championne, Nicolas en bolide, Fayçal très bon, Faty qui réalise son meilleur temps, Monia qui fait preuve de sa constance, Jean-Michel un peu gêné par la température et les vivats des Asphaltiens tout au long du parcours, c’était bon ! Roger, Michel et Béatrice, ardents supporteurs ont eu bien du mérite à attendre aussi longtemps.

A Cachan !

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