Quel bonheur de se retrouver sur la ligne de départ tous ensemble, motivé comme jamais malgré une météo exécrable. Le départ prévu à 18 h 30 sera décalé à 23 h 30 ce qui veut dire deux nuits complètes même pour les plus rapides d’entre nous.
Le départ est enfin donné, après 500 m de course, plus d’asphaltiens à mes côtés, sont ils devants ou derrières ! Malgré la pluie il ne fait pas froid dans la vallée.
Arrivé au Houche, je zappe le premier ravito et entame l’ascension du col de Voza ou la température se rafraîchit au fur à mesure de l’ascension. Arrivé au sommet je suis gelé et m’aperçois que je ne me suis pas assez couvert, maillot manche courte et blouson gore tex, j’ai les bras trempés et frigorifiés, j’ai froid et continue en balcon dans un nuage de buée dégagé par les coureurs et décide de continuer et rejoindre St Gervais km 21 dans une descente trés glissante ou de nombreux coureurs se retrouvent les fesses à terre, une vrais patinoire. Je décide de courir et reprend 150 places.
Je passe le ravito de St Gervais et repars jusqu’aux contamines sur un bon train et reprends 75 places, une soupe et c’est reparti pour rejoindre la Balme km 39.
Tout va bien, j’en profite pour me changer complètement et me couvrir beaucoup plus, et entame l’ascension du premier grand col ( col de la croix du bonhomme )km 45 et 2443 m + je monte a mon rythme mais ressens une certaine fatigue, il fait toujours très froid.
Je redescends sur les Chapieux, me ravitaille et repars pour l’ascension du col de Seigne 2516 et 60 km le froid est intense il neige et il grêle arrivé au sommet, je suis épuisé plus de force, plus de jambes, même dans les descentes qui sont pour moi qu’une formalité.
Arrivé au lac Combal je décide t’attendre Farid qui arrivera 10 mn après moi et repars avec lui ou presque. Monté de l’arrête du Mont Favre et descente sur Courmayeur km 78 1200 m +. Je rejoins Farid à une table et lui dit que je n’ai plus de force, il me conseille de me reposer, je mange et m’allonge sur un lit mis à disposition des coureurs pendant une heure et espère que ce repos sera bénéfique. Il n’en est rien, je repars après un heure et demi d’arrêt et entame l’ascension du col de Bertone km 82 + 2000 m + je suis cuit et pas le seul dans cet état la !!!!!!!!
Je rejoins Bonnati tant bien que mal et décide t’attendre Christophe pour rejoindre Arnuva km 95 où des navettes sont la pour les abandons.
J‘encourage Christophe qui repart à son rythme.
Je pense que le froid est en partie la cause de ma défaillance, qui ma pompé beaucoup d’énergie, tant pis, maintenant il faut penser à la suite, départ pour le GRR le 13 Octobre sous des températures plus clémentes!
Grand bravo à tous, une aventure extraordinaire à vivre absolument !