Menu Fermer

UTMB 2011, commentaire de Dodo

Lors de cette édition UTMB 2011, Dominique Bontoux a été ‘ravitailleur-suiveur’ d’une figure connue du Trail en France ( je n’ai pas besoin de préciser qu’il s’agissait bien entendu d’une femme et sportive de haut niveau!!).

Il nous livre ci-dessous son commentaire sur l’UTMB.

 


Mon ressentit de cette 1ère expérience de suiveur sur de l’ultra trail: si le trail long s’apparente un peu à l’effort d’un 100 km tout du moins dans la durée, l’Utral Trail lui dépasse l’effort d’un 24h00 avec 2 nuits au programme. C’est de la course-marche dont il est très important de savoir gérer au mieux les 2 aspects si l’on veut durer le plus longtemps possible et avoir une chance d’aller au bout. Pour moi si l’on décide de prendre part à ce type d’effort il faut pendant au moins une année orienter toute sa pratique sportive vers ce but en endurance pure sans surtout ne jamais entrer dans le rouge ni à l’entraînement ni en compét pendant cette année de préparation afin d’arriver avec le maximum de force et ne pas avoir été blessé non plus car le corps enregistre tout et vous ressort le bon comme le moins bon si on va au delà de ce qu’il est normalement possible de demander à son organisme.

 L’ultra n’a rien à voire avec le trail où la course est majoritaire surtout pour les 100 premiers et un bon coureur de trail ne sera jamais un bon d’ultra et vice versa.

 

Participer au type d’effort de l’UTMB doit être un choix non dicté par l’effet de la mode médiatique qui c’est emparée du sujet ( les chaînes télé en ont parlés et au travail c’était dans les conversations au même titre que le foot…) mais la concrétisation du rêve d’une carrière. Le retour du moment à la nature ne doit pas non plus entraîner des personnes non prêtes a 100% à ce type d’effort extrême dont la pratique est répandue aux USA.

On a tendance à banaliser l’inscription à l’UTMB en marquant des points sur des trails comme l’ECO Trail de Paris qui n’ont rien à voir avec l’effort qui sera demandé.

Je n’ai pas vu non plus les sourires des participants et l’ambiance conviviale d’un trail comme les Templiers = c’est normal car chacun est dans sa bulle concentré au maximum sur l’avancement de son périple et la prochaine étape à atteindre à tout prit et j’avoue avoir trouvé parfois l’attente très longue avec la nuit les leds des frontales dans la figure pour tout contact.

Bravo à tous d’avoir atteint où essayer d’atteindre son rêve, chose respectable s’il en est et dont cette facette de la course le permet aussi.

Cela fait partie des nouvelle directions de notre sport dont nous nous devons de respecter des aspirations de certain de nos membres vers ce type de manifestation dont je n’aurais jamais pris part personnellement car je pense que la part plaisir est totalement absente à partir de la mi compétition sauf pour Jordan qui est un extra terrestre dont la course commence pour lui au 140ème km où il a pu lâcher les chevaux la course en tête étant verrouillée jusque là par sa direction de Salomon.

DB

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *