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Courses du 12 juin 2011, résultats

Comme le dit une certaine marque de rillette, cela pourrait être une histoire de ‘valeurs’ mais dimanche dernier pour certains Asphaltiens, il s’agissait plutôt de savoir le nombre de zéro après le 1 qui était au menu !



La Course du Château – Bois de Vincennes – 10 km

Nico KWONG-CHEONG     113ème           37’33”            15.979 km/h    74ème SM

Roger HELLENIS                1920ème            53’42”               11.173 km/h      46ème V3H 


 

100km du Morvan avec OXFAM, 11 et 12 juin 2011 par équipe

Par Bernard Briand :

‘Bonjour, j’appréhendais un peu pour un premier 100km en V4 à 4 dans le Morvan. Ce fut un week-end sympa malgré un abandon.  Je vous livre ma prose. Amicales salutations de bipède alphastien.’

Son C.R. :

 BBQuand j’ai reçu l’offre de participer à un 100 km par équipe, je n’avais pas bien compris toutes les règles du jeu.

100km par équipe divisés  par 4  font 25km, Mais ce n’était pas un relais qui était proposé. Il faut partir et arriver ensemble. Un abandon ne détruit pas l’équipe. A partir de 2 défections il faut se joindre à une autre équipe.  Oxfam est dans son fil conducteur de la solidarité et de l’aide. Ah, j’oubliais, avant le départ il fallait récolter au moins 1500€ de dons. Avec mes coéquipiers nous sommes arrivés à 2570, mais ce n’est pas moi qui fut le meilleur dans le style.  

L’épreuve  prévue pour les marcheurs car le délai maximum est de 30 h00.

C’est une course atypique avec  quelques égarées qui ont choisi de le faire en courant et dont nous faisons partie. Il y a un objectif de 11h00. J’ai annoncé à  Albert, Fabrice, Frédéric que ce sera entre 13h30 et 15h00, selon la forme du groupe et le profil du parcours. Nous avons opté dès le départ pour marcher dans les côtes et courir selon le rythme du plus lent.  Dès les premières difficultés nous avons compris que ce serait plutôt 15h00.  

Le départ  de la Cote d’Or se fait à Saulieu avec son célèbre restaurant Loiseau avec les spécialités ‘ Jambonnettes de grenouilles à la purée d’ail et au jus de persil’  Le menu peut atteindre 250€. Frédéric a eu la bonne idée de la Cote de bœuf  de 2kilos à 4 au barbecue  pour le lendemain de la course. En plus nous avons eu droit à sa bouteille de graves de 2001. Il sait recevoir notre frédo à deux pas de Chateau Chinon…La veille, il nous a fait 1 kilo de spaghettis à la sauce tomate et aux olives qui a été avalé. Je suis partisan de ne pas manger le matin, pour dormir un peu plus. Je fais la guerre au sac trop lourd inutile. Il faut savoir ne prendre que l’utile et faire le bilan à la fin de la course.

 L’ambiance des partants est chaleureuse, conviviale et internationale. Arrivés un peu juste, et pressés par le temps, nous nous retrouvons les derniers à partir.  Ce n’est pas grave car nous avons un aperçu des groupes de 4, qui d’emblée vont marcher. Petit tour dans la ville et hop nous voilà dans la campagne Morvandaise sur la partie sud  pour rejoindre Lormes dans la Nièvre  et revenir au Nord vers Saulieu. Nous ne sommes pas au courant de notre position car les informations sont fantaisistes.

Les premiers points de contrôle sont chaleureux accueillant avec musique déguisement et pleins de victuailles et de surprises. Manifestement les ravitaillements sont conçus pour des marcheurs, et assurons plus du coté des boissons.  Par la suite nous ne verrons plus cette ambiance car nous sommes trop rapide. Aux pointages il n’y aura personne, ni boissons. Mais heureusement nous avons rencontré  des accompagnatrices qui ont bien assurées. Nous avons été bichonnés par deux charmantes hongkongaises, qui avaient un trésor de victuailles. Ce n’était pas évident à repartir. 

Le fléchage était presque parfait sauf que des petits malins ont changés les panneaux. Le résultat fut une prime de 3 km en plus, mais notre moral n’a pas été atteint. 

J’étais le mentor de l’équipe en raison de mon expérience et de l’âge. A la première côte  je me fais rappeler à l’ordre  par Albert: ‘Stop  ça monte, on marche’  ‘ oui chef’. Notre groupe fonctionne bien, les consignes sont respectées, le temps horaire  n’est pas le problème et l’autre temps est aux conditions idéales,  presque frais avec un peu de soleil. Nous avons souvent ajouté et enlevé le sweat.

La campagne Morvandaise est une terre de prédilection pour la randonnée avec des lacs et un fort boisement, qui alternent  avec les pâturages. C’est presque un profil  pré montagneux et nous en avons fait l’expérience, mais il y a du charme à chaque virage. Je doute des 2500m de dénivelés annoncés …

Lors d’une descente entre les cailloux, Fabrice roule sur une pierre. C’est la cata. Petit à petit la douleur de sa cheville augmente et il abandonne au 35ème kilomètres. Nous ne sommes plus qu’à trois. Je suis persuadé que sans cette tuile il aurait été des nôtres à l’arrivée sous l’arche à Saulieu.  Ce n’est que partie remise, si je suis encore accepté.

Nous arrivons tranquillement à Lormes à mi parcours  en remontant une équipe. Les allures sont identiques et les écarts se font surtout aux arrêts ravito. Nous doublons un nouveau groupe de jeunes  avec des problèmes d’ampoules sous le pied. Ils sont un peu déçus car ils voulaient faire une perf. Nous continuons notre rythme avec marche, relance sur les parties planes ou en descente Albert le plus à l’aise prend les photos et pète la santé. Quand de temps en temps il nous sort les pleins feux de la tourelle arrière, il vaut mieux ne pas être dans son sillage. Mais nous sentons déjà au fil des kilomètres l’odeur de l’écurie et celle là a du bon. Frédéric se laisse aller à des discours grivois et baigne dans l’auto satisfaction avec ‘Je suis content’. Je ne doute plus  que nous finirons car je suis l’élément le moins rapide, et mes acolytes le savent.

N’imaginer pas que les douleurs sont absentes. Je réalise que nous allons faire moins de 15h00, si nous maintenons notre rythme de marches et de relances. A 90hkm c’est le compte à rebours, les kilomètres s’égrènent  sans état d’âme et nous voilà débouchant dans Saulieu à 9h30 le soir.  C’est le désert dans la ville. Le restaurant Loiseau brille de lumières, mais vite nous tournons à gauche.  L’information est donnée car nous voyons apparaitre autour de l’arc gonflable un comité d’accueil chaleureux des organisateurs et Fabrice un peu déçu. Ne t’en fais pas nous remettons ça pour 2012.

14h45 pour 103km, c’est chouette,  3ème équipe, dont première française.

La bière blanche et fraiche d’Albert fut un régal à l’arrivée.

Le gite, l’accueil, et le couvert  dans la maison morvandaise  de Frédéric, à coté de Chinon nous a bien préparé et requinqué.

Finalement je n’ai guère parlé de la course, tant elle fut simple.  Notre groupe a été homogène, discipliné, régulier. Le mental était présent et nous a permis  de ne pas voir ce temps qui passe.  J’ai apprécié les relances douces qui nous ont permises sur le plat et en descente de ne pas flancher.

Fabrice, rendez vous pour 2012….

 

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