Par Philippe D. & Vincent D.
Anvers (Antwerpen) : signifie « la main jetée » en flamand ( Selon la légende, un soldat romain tua l’ogre qui terrorisait les habitants, lui coupa la main et la jeta dans l’Escaut ).
Nous n’y sommes donc pas allés de main morte puisque nous étions 37 ( dont 28 coureurs) Asphaltien(ne)s, ex- Aspahaltien(ne)s et accompagnatrices/accompagnateurs à rallier la ville Belge pour participer au 5ème Marathon d’Anvers ( 10K, 21K et 42K / ~20000 participants ).
Chacun(e) a mis la main à la pâte pour faire de ce week-end une belle expérience sportive, une découverte culturelle unique et un bon moment de partage, car la ville de Rubens est pleine de trésors artistiques et architecturaux résultant d’une histoire tourmentée et des retombées économiques du port.
Quand aux courses, alors que plusieurs d’entre nous en retour de blessure ou en manque d’entraînement y allaient sans ambition, toutes et tous ont dépassé leurs espérances, recevant le coup de main inespéré d’une foule enthousiaste qui scandait nos prénoms sur le parcours.
Même la météo nous a prêté main forte, nous accompagnant avec clémence tout le long du week-end , avec du soleil le jour de la course et un ciel qui a eu l’élégance d’attendre l’arrivée des derniers d’entre nous pour se couvrir et que tous soient rentrés à l’hotel tout proche pour déverser ses premières gouttes de pluie.
D’aucuns ont déclaré la main sur le coeur qu’ils ne regrettaient pas d’être venus, Nul doute alors, que nous allons mettre les mains dans le cambouis pour proposer en 2026 une 9ème édition du Marathon d’Automne tout aussi attractive que celle-ci.
P.S : On n’y mettrait pas sa main à couper, mais il est possible que certain(e)s voudront
compléter ce texte avec des récits plus personnels.
Par Jean-Michel O.
Partage d’humeur ce dimanche soir
- 1°) j’ai mal à la gorge.
- 2°) demain, je retourne au boulot
- 3°) j’ai renoncé au marathon
- 4°) lorsque je rentre à l’hôtel, Jo est peinarde entrain de siroter sa bière tandis que moi, il faut que je me change vite fait gosier deshydraté pour aller choper un train à Bruxelles. (4°) Bis, le Thalys Anvers -Bruxelles supprimé)
- 5°) chrono de 1’40’01 » à 1s. de la qualif. Looser.
- 6°) je n’ai pas traversé le red district d’Anvers.
Allons, séchez donc cette larme que je vois pointer au coin de votre œil, moi, mon regard brille :
- J’ai découvert Anvers.
- Je n’avais pas couru de semi depuis plusieurs années.
- Les pavés sous les semelles des coureurs n’ont pas servi à bâtir des barricades. Là où nous courons, le monde vit en paix.
- Course très urbaine, foule impressionnante, nous aurions pu faire le tour des docks sous la pluie.
- Moule frite partagée avec Guillaume, Christian et Vincent dans un endroit typique, immortalisé par quelques photos que Google saura me ressortir sur les dates anniversaires.
- Hôtel au pied de la course, et ça, c’est le pied…
Par Philippe D.
Mon semi d’Anvers.
Ma montre Garmin me disait « Votre âge physique est celui d’une personne de 20 ans en bonne santé » et j’y ai cru.
En juin j’ai passé plusieurs jours plié en deux à peindre une toile au sol pour un projet artistique. Et en Août, j’ai couru toujours plié en deux pour aider ma petite fille Léonore à faire du vélo sans les petites roues – et crac, mon dos s’est alors souvenu que je courais dans la catégorie M70 !
Quand j’ai pu courir à nouveau, j’avais l’impression de le faire avec une ceinture de plomb dans le bas du dos et j’ai abordé le semi d’Anvers sans certitude.
Dès le début de la course, j’ai cherché a régler ma foulée sur un rythme « confortable », sans regarder ma montre pour garder le moral et le regard vers le sol pour éviter les pièges du parcours ( rails de tramway et pavés disjoints).
De ce fait, j’ai peu goûté aux charmes de la ville que nous avons parcourue de long en large mais les rayons du soleil et la ferveur des supporters m’ont porté jusqu’à l’arrivée.
J’ai topé les mains tendues des enfants sur le parcours et répondu aux encouragements qui m’étaient destinés – ceux des ami(e)s de l’Asphalte et de celle qui criait le plus fort ont boosté ma foulée. A l’arrivée, j’ai reçu une belle médaille mais ma plus belle récompense fut le message de Léonore « Bravo Papi ».
Par Christian P
« C’est dans l’habitude que l’on a les plus grands plaisirs » écrit Raymond Radiguet, le poète des bords de Marne.
J’avouerai volontiers que mon retour dans le groupe des marathoniens d’automne, huit années après Athènes et quatre après Lausanne a enchanté mes yeux et mes oreilles.
Tous vous vous êtes bonifiés et certaines ont même été jusqu’à affirmer que j’avais manqué…
Passons aux choses sérieuses. Anvers est une ville remarquablement belle et variée et l’Escaut vaut bien l’Arno car, habitant désormais les montagnes d’Armor , je goûte les chemins plats de Belgique dont les seuls obstacles sont les pavés ronds, les rails de tramways et les âpretés de la langue néerlandaise difficile pour les latins que nous sommes.
Rubens le délectable, les moules et frites de Zélande connues jusqu’au Gévaudan et le retour à l’hôtel après nos exploits tout ceci est magnifique autour de Philippe, le bourgmestre rêvé de l’équipe.
Hélas il manquait Michel, disparu depuis quelques jours et c’est pour cela qu’il faut se serrer l’un contre l’autre et se rappeler que c’est la nuit qu’il faut croire au soleil. Le charme d’Anvers c’est aussi cette jeunesse bruyante qui anime la ville le soir ou s’isole à deux comme les amants de Vérone.
La prochaine fois, nous serons plus nombreux puisque l’on voit que si un seul cœur vous manque tout est dépeuplé : Munich, Ljubljana ou Ravenne, nous serons heureux en automne 2026.
Christian
Par Valérie et Jean-Marc R
TRES heureuse d’avoir participé au semi dans cette très belle ville d’Anvers où l’ambiance était incroyable, jamais vu autant de monde pour encourager les coureurs dans mes précédentes participations à une course (certes modestes en nombre).
Pas un coin de rue, même au niveau des docks, sans supporters vociférants.
De nombreuses animations musicales étaient également présentes, nous portant allègrement.
L’organisation était parfaite :
- tant au niveau des départs avec les différents SAS qui pouvaient nous laisser perplexes quant à l’absence de leur choix au préalable ;
- les sanitaires suffisamment en nombre ;
- les nombreux et abondants, ravitaillements assurés par de sympathiques bénévoles.
Le parcours était top, de l’Escaut au centre historique, il nous a permis de découvrir les richesses et la beauté de cette ville, les différentes architectures où se côtoient l’ancien et le moderne.
La seule angoisse avant le départ pouvaient être les nombreux pavés des rues, mais en étant attentives, attentifs pas de bûches.
Et cerise sur le gâteau, le soleil était présent.
Un grand merci à Philippe et Vincent pour le choix de l’hôtel situé à proximité de l’arrivée, ce qui nous a évité de déposer un sac à la consigne.
Pour Jean-Marc et moi il s’agissait de notre second week-end commun de retrouvailles entre Asphaltien-ne-s, anciens, nouveaux, accompagnatrices, accompagnateurs qui réchauffe les cœurs.
Vivement la troisième édition !
Et n’hésitez pas, à vous inscrire en 2026 vous qui n’avez pas encore essayé ce fort sympathique moment convivial, en plus, bien sûr, d’éprouver vos performances sportives et relever le défi que vous vous aurez fixé.
Par Marie B.
Quel week-end !
Comme d’habitude, ce fut un Marathon d’Automne au Top. Un grand merci à Philippe et Vincent, nos supers organisateurs.
Belle découverte de la ville d’Anvers pleine de charme et de surprises.
Et quelle ambiance !
Des spectateurs tout le long du parcours pour encourager, c’était dingue.. Même le soleil nous a fait l’honneur de sa présence pour nous réchauffer de ses timides rayons.
Convivialité, partage et dépassement de soi…. Une petite bulle de bonheur et de joie.
Vivement la 9ème édition.
Par Roger H.
À ANVERS, mes 10 km n’ont pas été fait à l’envers…,
mais en marchant !
Il y a encore 15 jours, l’opération du 13 août dernier se rappelait à mon corps chaque matin et, au fond de moi, je m’étais résigné à n’aller à Anvers que pour encourager tous mes amis de l’Asphalte. Toutefois, les coureurs le savent, lorsque l’on est inscrit, et que l’on a pris son dossard, et qu’il y a les copains, on ne peut s’empêcher de
prendre le départ…
Au cours des quelques minutes où nous piétinions dans le sas, je me fixais dans la tête le même objectif que celui de l’an dernier à savoir, boucler en marchant mes dix km en 1h40…
Je n’ai fait que 1h41… Un énorme merci à Nathalie qui m’avait proposé de m’accompagner, ce que, bien entendu, j’avais accepté avec joie.
Mais elle a, en marchant, une foulée d’une bien plus grande amplitude que la mienne, pas loin de deux fois je pense et, pour la suivre, j’ai dû adopter une cadence moyenne de 136 ppm (selon ma « garmin »), elle devait être autour de 100 … j’étais donc sans cesse à la limite de la course et Nathalie, qui a dû avoir la consigne silencieuse des yeux de Dominique, me rappelait régulièrement à l’ordre en m’obligeant à marcher…
Je n’apprends rien à tous les vieux briscards, on ne sait pas où l’on trouve les ressources, mais on les trouve ! J’ai bien sûr pensé, fortement, à notre ami Michel, cela m’a porté mais aussi, compétition oblige, nous trouvons en nous d’autres challenges, notamment, la voiture-balai n’était pas très loin et il n’était pas question que je termine dernier…
Le challenge a donc été, jusqu’à l’arrivée, de ne pas être lâché par deux jeunes filles qui alternaient devant nous « marche et course à pied ».
j’ai eu la chance d’être stimulé par Nathalie et à chaque fois qu’elles remarchaient, on les rattrapait … A la fin, nous avons accéléré et les avons fait craquer…
L’an prochain, je reviendrai plus fort ! Pour ressentir encore une fois cette forte amitié sportive qui nous lie, ces beaux moments en commun, à table ou lors des longues balades dans la belle ville d’Anvers et durant ce superbe débriefing de communion où chacun à quelque chose de beau à dire à chacun.
Merci les amis et à l’an prochain.
Par Daniel C.

Par Anne LM.
En fait, le « marathon d’automne » commence bien avant le rougeoiement des feuilles et le raccourcissement des jours. Dès la fin de l’hiver, notre GI (gentil influenceur) Philippe, nous propose une liste de destinations offrant les 3 courses 10k, semi et marathon. Commence alors la visite virtuelle de ces différentes villes, une part de rêve en quelque sorte.
Ensuite arrive le couperet, le vote, démocratique ! Suspense, suspense… Cette année, Anvers fut choisie.
Je m’empressais alors d’acheter le guide de la ville, encore une part de rêve. Quand on parle de Belgique, on pense plutôt Bruxelles ou Bruges, mais c’est ignorer la beauté de cette ville que notre sortie annuelle nous a permis de découvrir.
Quartiers anciens ou modernes, monuments parfois étonnants, animation des rues, galeries, taille et efficacité incroyables des restaurants… tout était réuni pour notre plus grand bonheur. Le plus grand de tous étant de nous retrouver comme chaque année pour partager des moments chaleureux et bien sûr arpenter de nos foulées plus ou moins aériennes l’asphalte flamand. Ces flamands qui, décidément, ne font rien comme les autres. À commencer par leur langue, incompréhensible, parlée dans seulement 1/2 pays dans le monde et malgré cela très peu traduite sur place.
Ceci nous a valu quelques sueurs froides dans le train, n’est-ce pas Angela (!?!) où la gare d’Anvers était nommée Antwerpen ! Bon, mais qu’elle soit wallonne ou flamande, la bière était délicieuse et coulait à flot. Rafraîchissante… Même si partie sous 26° à l’ombre de mon village la veille, je subissais un terrible choc thermique dans le noooord !
Parlons course à présent.
Pour ma part, je m’étais inscrite sur le semi. Belle ambition… mais je réalisais au mois d’avril/mai que je n’avais plus la motivation pour m’entraîner. Courir est une chose, s’entraîner une autre. Je basculais alors sur le 10km.
Puis, fin août, vint un déclic. Grâce à ma sœur, elle aussi ancienne du SMAC, je me suis inscrite dans « la plus grande salle du Gard » ouverte dans un petit village à 3km du mien, ce qui est assez incroyable. Là, belle ambiance, cross-training, PPG, supers tapis etc. me redonnèrent la pêche. Puis vinrent les championnats du monde d’athlétisme en septembre avec notre sympathique champion Jimmy Gressier qui multiplia ma motivation !
Dès lors, je m’entrainais plus dur, même s’il était un peu tard. J’arrivais à Anvers avec l’envie de réaliser 1h05′, et un rêve secret de m’approcher des 1h. Ce qui fut fait, avec 1h01’15 » ! Je projette moins d’1 heure au prochain « marathon d’automne !!!
Le reste de la journée fut consacré à mon activité favorite : supporter. Quel bonheur d’acclamer nos valeureux asphaltiens !
Le voyage de retour fut plus ou moins périlleux, mais une seule envie nous anime, nous retrouver en 2026 pour une nouvelle aventure automnale !
PS : Si vous voulez marcher 50km la veille de votre course, suivez Daniel Cossec … pour « faire du jus » évitez le !
Les résultats

Felicitations 🎊à toutes et tous pour cette nouvelle aventure du marathon d’automne.🍂🍂. Bonne recuperation à toutes et tous.👍🏽
Bravo à toutes et tous. Merci pour ce partage fort bien écrit et qui donne réellement envie de se joindre à vous pour la session de l’année prochaine:)