Objectif atteint

Voilà c’est fait, objectif atteint. J’ai couru mon 1^er marathon avec une ambiance de folie !

Amies et amis Asphaltiens,

Après 10 semaines de préparation environ avec un plan d’entrainement à la perfection (merci Daniel Corbillon) sans blessures, faites de diverses sorties longues et de fractionnés, par un temps plutôt glacial, parfois même sous la neige et le verglas.

J’ai été bien préparée. Physiquement et mentalement. J’étais en forme ce jour-là mais cela n’a pas suffi.

J’ai vécu ce rêve « courir un marathon ».

Qui l’aurait cru qu’un jour j’en ferais un, certainement pas moi. C’était au-delà de mes limites. J’ai relevé un beau défi et j’en suis fière.

Ne jamais dire jamais. On en redemande encore après.

Je me suis sentie en pleine forme durant cette préparation, sauf les 15 derniers jours ou la fatigue est tombée. Mais ouf la prépa était quasi finie.

Ce marathon restera gravé à jamais dans mon esprit.

Me voici dans mon sas de départ avec Daniel et d’autres avec comme objectif (le terminer oui et si possible en moins de 4 heures) et en rendant hommage à mon papa, à Eric et d’autres personnes qui sont partis rejoindre les anges et qui étaient présents dans ma tête au moment où j’ai pris le départ.

Objectif atteint mais en 4h04 (mais je suis très fière de mon temps, vu ce que j’ai vécu sur la 2^ème partie de course). Le principal, c’est de le finir non, le temps on s’en fout !

Nouveau challenge, descendre mon chrono. Ça m’oblige à en faire un autre du coup !

Je suis partie sereine, tout se passait à merveille. La ligne de départ sur les Champs Elysées est un moment unique avec tous ces coureurs venus du monde entier (150 pays représentés).

J’étais dans ma bulle jusqu’à Vincennes où là, j’ai été un peu dispersée par diverses raisons.

J’ai essayé de suivre les bons conseils de Daniel et Philippe (Elisa ne part pas trop vite, arrête-toi aux ravitos, la course commence au 30^ème  etc…), mais très vite, je me suis sentie à l’aise, prise dans la foule, ces encouragements, ces rues envahies de monde.

Paris, c’est magique. Faut le vivre pour comprendre.

Ce fût une très belle expérience et j’en sors grandie, on apprend de nos erreurs.

Les Asphaltiens étaient nombreux sur le parcours au bois de Vincennes, quel soutien.

Le regret que je peux avoir, c’est que je n’ai pas pu profiter pleinement de cette aventure malgré tout, ces crampes arrivées au 33 kms m’ont empêchée et m’ont fait vivre un cauchemar.

Le mur des 30 km qu’on ne peut louper par son décor en briques m’a fait sourire.

J’ai couru, marché, trottiné, marché. Toujours en me disant Elisa fais comme tu peux, essaye de finir coûte que coûte. Je suis une guerrière.

Je passais mon temps à m’étirer et à arroser mes mollets (Isa peut confirmer elle m’a rejoint un peu avant les 30 kms avec J.Marc et philippe S qu’on a retrouvé dans le bois de Boulogne).

Isabelle qui essayait de me remonter le moral, me disant « Allez Elisa, on ne lâche rien, il ne reste plus que 10 kms c’est le petit tour du lac du samedi matin, c’est rien. Merci Isabelle pour cette aventure et cette phrase magique. Il faisait super chaud ce dimanche matin.

Les derniers kms m’ont semblés interminables.

Un bon esprit d’équipe, une famille où on se sent bien. Que du bonheur.

Mention particulière pour Daniel Corbillon que je remercie du fond du cœur.

Merci aux Asphaltiens qui m’ont accompagnée sur piste le dimanche matin lors de mes fractionnés.

Merci à Philippe Simonet, Isa, J Marc pour les sorties longues et leur soutien jusqu’aux derniers 200 mètres de la ligne d’arrivée ainsi qu’à Daniel Cossec de m’avoir accompagnée pendant la préparation marathon. J’en oublie certes car j’ai tellement été entourée que je ne peux citer tout le monde.

Merci à tous ceux qui m’ont accompagnée sur le parcours de Vincennes.

Merci à tous de m’avoir soutenue et accompagnée dans ce beau défi !

Finir un marathon, restera toujours un exploit selon moi.

42,2 km ça use beaucoup surtout en courant.

Je suis marathonienne. 

Je vous dis à l’année prochaine pour de nouvelles aventures !

Et à bientôt sur les pistes du Tremblay