un été vosgien…
On aurait pu croire qu’à 2 jours de l’été nous aurions pu profiter du soleil dans le massif vosgien, hé bien non !!! Ou alors c’était vraiment l’été dans les Vosges !!!
Alors que doit être l’hiver !!!!
Enfin trêve de plaisanterie, certes il ne faisait pas beau, mais la région est magnifique. Je sais de quoi je parle je suis Lorrain d’origine et dans ma prime jeunesse, comme j’étais souffreteux (si, si !!!) mes parents pour me revigorer m’amenaient régulièrement dans le massif vosgien.
Comme quoi l’air des Vosges est vivifiant la preuve (voir la photo si vous en doutez…).
Samedi soir, après avoir récupéré mon dossard nous avons retrouvé, Muriel et les amis qui nous hébergeaient, Valérie qui venait elle aussi prendre un bol d’air. Nos amis, fort sympathique (autrement il ne seraient pas nos amis….), ont proposé à Valérie de l’héberger.
Après cet accueil et une bonne nuit dans un chalet vosgien, au calme à 700 m d’altitude, le devoir nous appelait pour aller batifoler dans la forêt de sapins. 7 h 00 départ, sous la pluie, température 4/5°, tout un chacun bâché comme des loups de mer (il y a le lac de Gérardmer….). le parcours superbe où l’on a pu trouver de belles ‘grimpettes’, les descentes qui vont avec, quelques chemins très roulant (pour certaine…moins pour certain…..). Nous étions partis pour 58 km qui se sont transformés en 61 ,200 km pour des raisons de travaux forestiers en cours et 2923 m de dénivellé. Nous avons connu tous les caprices du ciel, l’eau, le vent, la grêle, des températures très basses (3° -0° ressentie – au Hohneck, à 1360 m ), par hasard un petit rayon de soleil quand le ciel voulait bien lever son voile de tristesse, enfin que
du plaisir quoi !!! Pour les initier de Megève, nous avons couru un moment dans l’univers de l’Alpette… si, si, un chemin à flanc de colline, de la bouse, des vaches tout un programme !!!
Enfin, la course était physique, le temps à côté de ses pompes…mais nous nous sommes fait plaisirs et quel bonheur de franchir la ligne d’arrivée après 7h 57 mn pour Valérie et 8 h 41 pour moi-même.
L’écart de temps peu se comprendre je faisais une ballade nostalgique….(voir plus haut) et je repérais où se trouvaient les plants de brimbelles (de myrtilles pour les non initiés…), belle excuse, hein !!!!!!!
Sportivement,
Michel Christophe