Par Nathalie D.R.
2001 : inscription au club
2013 : premier marathon, à Paris
2025 : premier triathlon, à Baudreix, près de Pau
2037 : ?
L’Asphalte 94 conduit à faire des choses que l’on n’aurait jamais imaginées.
Pourquoi un triathlon ?
Parce que l’âge et l’arthrose aidant, on se dit qu’on va mettre un peu la pédale douce sur la course à pied et que reprendre quelques cours de natation, ça rappellera les années lycée.
Parce que Gégé, en 2019, juste avant le Covid, m’a proposé de voir un fim sur le formidable développement du vélo aux Pays Bas et que j’ai acheté un superbe coursier grâce à l’association Fontenay Velo où il donne largement de son temps comme bénévole, comme à l’Asphalte.
Parce que nage+ course + vélo = pourquoi pas un triathlon ?
Parce qu’un jeune couple d’amis à Pau fait des triathlons (c’est la région…) et a proposé de m’héberger et d’assurer toute la logistique.
Alors, c’est parti, je m’inscris pour le 21 septembre 2025 au triathlon de Baudreix, taille S (800m natation, 21 km vélo, 5 km natation), et j’en parle autour de moi pour être forcée d’y aller. Mes objectifs : 1- terminer, 2- sans tomber de vélo, ni me faire assommer au départ de la natation ni congeler dans le lac, 3- en moins de 3h si possible.
D’abord, plein de questions :
- prévisions météo : 30 degrés la veille, pluie et 15 degrés le jour de la course : la température du lac sera-t-elle toujours à 23 degrés ? Dans le doute, on me prête une combinaison néoprène homme (autorisée, la température de l’eau est inférieure à 24 degrés !)
- on me prête un super vélo, en carbone avec freins à disques et changement de vitesse électrique, mais … il y a un hic, il y a des pédales automatiques SPD : Jean-Mi me déconseille fortement d’utiliser des chaussures et pédales automatiques si je n’ai pas l’habitude et ne veux pas tomber. Il me suggère d’acheter d’autres pédales, ce que je fais (une face lisse, une face SPD)
- faut il une combinaison tri- fonction ? Jean Mi et Julien me disent que ce n’est pas indispensable, pas d’achat
- faut il un plan d’entrainement ? pas le temps, j’improvise plusieurs sorties vélo sur la montée Laurent Fignon sur le plateau de Gravelle
- comment faire les fameuses transitions ? on m’explique quelques trucs (puce sous la combi, mettre le casque en premier, les chaussettes dans les chaussures …)
- comment travailler le mental ? j’ai le trouillomètre à zéro : plusieurs du club m’encouragent. Surtout, je dédicace ce triathlon à Michel Robert dont l’attitude et la résistance devant les épreuves est remarquable, et le sens de l’humour jamais pris en défaut, « bien au contraire ».
C’est parti :
- rangement du vélo et des petites affaires dans le parc à vélo gardé, devant mon numéro de dossard. L’organisation est pro ; ils vérifient que les extrémités du guidon sont bien bouchées pour qu’elles n’entrent pas dans la peau en cas de chute. Au cas où, ils bouchent avec des bouchons en liège de bouteilles de Jurançon, la classe ! Zut, j’ai oublié mon bonnet de natation, je retourne dans le parc.
- entrée dans l’eau en dernier, c’est plus sûr. Mais je suis complétement comprimée par la combinaison et dois me mettre en dos crawlé pour respirer. Je suis sauvée par la bénévole du canoë suiveur qui m’aide à enlever la combi en plein lac en m’épluchant comme une banane, les jambes par-dessus le bord du canoë. Elle garde la combi, je rattrape les derniers.
- la transition nage/vélo : 4 minutes 35, ça n’est pas glorieux, mais voilà : si je ne fais pas de doubles nœuds à mes chaussures de course à pied et qu’ils se défont, je n’oserai pas le dire à Anne Lemouel qui me l’a appris quand elle entrainait les « Athlé Santé » au club. Si je ne mets pas le maillot de l’Asphalte 94, même si je n’en ai pas besoin, par dessus la combi tri-fonction qu’on m’a prêtée, honte à moi !
- le vélo : finalement, les pédales étaient trop serrées, on n’a pas pu les changer, j’ai les chaussures de course à pied sur les pédales automatiques. Ca chatouille, mais c’est gérable, même s’il pleut et qu’il fait froid. On pense à Michel qui ne se plaint jamais et on se tait.
- la transition vélo/course : facile, pas besoin de changer de chaussures
- les 5 km de course à pied : les chaussures et les jambes pèsent au moins 3 tonnes, heureusement, le parcours est bucolique
Mes amis m’attendent à l’arrivée avec leurs enfants, graines de triathloniens.
Finisher ! en 2h11 ! 242 ème sur 275 certes, mais première V6 ….sur une (et il n’y avait pas de V6 homme, aucun V7, V8…)
C’était bien plus facile que le marathon, le plus dur est la logistique.
Si vous en avez envie, lancez-vous ! Et Baudreix est vraiment sympa (avec aussi des triathlon M, des L, des duathlon…)
Merci à tous ceux qui m‘ont encouragée (Philippe, Francine, Fabienne …et j’en oublie)
Merci à toi, Michel, pour ton attitude toujours bienveillante et ton aide au club.
Vélo totalement décomplexé !

Un grand bravo Nathalie 🎊belle performance pour une épreuve très exigeante et merci pour ce partage👏🏽. Bonne récupération 👍🏽
Bravo Nathalie !!!
Premier tri… Peut être pas le dernier 😉
C’est super Nathalie, un grand bravo 💪💪
Bravoooo Nathalie, comme quoi avec l’âge viennent le courage et les performances !
Bon exemple à suivre par pour d’autres asphaltiens (malheureusement pas moi car en natation j’ai un grand handicap (:-(
Bravoooo Nathalie, comme quoi avec l’âge viennent le courage et les performances !
Bon exemple à suivre par pour d’autres asphaltiens (malheureusement pas moi car en natation j’ai un grand handicap (:-(
Bravo Nathalie. Tu peux être fière de toi.il ne faut jamais dire jamais🤪. Un bel exemple👏