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Championnat de France de Semi , Auray–Vannes – 2025

Par Elisa O.

Nous étions 6 de l’Asphalte à prendre le départ : 3 filles, 3 garçons. Départ samedi matin à 7h30, je récupère Alexandra à Joinville et Sandrine à Nogent, puis 4h30 de route pour arriver en Bretagne… sous la pluie !

Installation rapide à l’hôtel sur Auray, déjeuner en crêperie à Vannes, balade sur le port, puis retrait des dossards à 15h. Grosse foule, organisation brouillon, tee-shirt payant mais plus de taille S, et un vrai bazar pour régler. On se dit : « Si demain la course est gérée pareil… ça promet ! »

On retrouve Hervé, puis Jean-Yves et son épouse Marie-Christine pour une glace et une balade sur le port. Le soir, c’est là que commence l’épisode pizza : mission quasi impossible pour trouver une table à Auray pour 7. Sandrine tente sa chance à la pizzeria Borsalino, et revient à la voiture la mine défaite : « Pas de place pour 7 ! » Je reçois un appel de cette même pizza où j’avais laissé un message répondeur dans l’après-midi, il me dit c’est vous qui êtes déjà passés tout à l’heure, je répondis heu non pas du tout, et me dit c’est compliqué pour 19h30 pour 7, je lui dis peu importe l’heure mais il faut que l’on mange et finalement j’ai réussi à décrocher une table à 19h. Moralité : quand le beau sourire de Sandrine échoue, un coup de fil bien placé fait des miracles. Résultat : une excellente pizza très bien notée et une soirée pleine de rires.»

Dimanche matin : chacun sa galère. Notre hôtel était idéalement situé à 10 minutes du départ, et nous avions notre chauffeur privé : Célio, mon mari, alias notre Uber de luxe. Organisation parfaite.

Pendant ce temps, Hervé avait oublié un détail… pas de navette au départ d’Auray, ni de consigne pour les sacs. Résultat : réveil 6h, voiture déposée à Vannes à 7h, navette retour… alors qu’il logeait à 5 minutes du départ, il s’est offert un semi logistique avant même le vrai départ.

À 9h, photo de groupe pour immortaliser l’instant. On retrouve Didier, logé en famille, qui rejoint enfin l’équipe. Petit échauffement, ambiance détendue, et surtout la fierté d’arborer les couleurs de l’Asphalte.

Côté météo, un peu plus de chance que la veille : pluie fine, presque agréable, mais temps lourd.

Alexandra dans le sas de devant, Sandrine, Didier et moi un peu plus loin. 8 000 coureurs au total. Départ repoussé à 10h15 à cause des navettes en retard. Certains arrivent en courant, stressés à 10h12 pile, trois minutes avant le coup de feu. Nous, on papote tranquille : pour nous, ce semi n’était qu’une sortie longue en prépa du marathon de Porto.

Le départ se situe à Pluneret avec une belle ligne droite et un premier kilomètre en léger faux plat. Le départ fut chaotique ! Didier file devant comme une fusée. Sandrine et moi tentons de trouver notre place, ça pousse, ça piétine. Dur de trouver sa place tellement il y a du monde. À 400 m, Célio notre photographe, nous prend en photo, une dame me pousse, pas d’excuse, j’hallucine, ça se bouscule, un coureur me coupe la route, aïe aïe va falloir doubler sa garde. Impossible de caler mon allure (4’50/km).

Au 4e km, petit coucou à Jean-Yves, qui était dans le même sas que nous, mais devant puis ravito : un verre pour boire, un autre pour m’arroser. Je trouve enfin mon rythme mais le fait d’avoir slalomer entre les coureurs m’avait déjà bien épuisée.

Parcours exigeant : 167 m de dénivelé, avec beaucoup de côtes. La première montée significative se situe à Baden (km 7.8) sur 600 m pour rejoindre le bourg. La seconde montée démarre dans le bourg du Moustoir (km 12) sur 350 m puis ensuite une partie faux plat sur près d’1 km jusqu’au rond-point de Locqueltas. Ensuite un profil descendant permet « de recharger » les batteries du 15ème kilomètre jusqu’au pied de la côte du Vincin (km 17.5). La dernière côte interminable sur environ 2 km ! L’arrivée se déroule sur le stade de Kercado à Vannes avec près de 300 m à courir sur la piste d’athlétisme.

Ambiance un peu plate, mais chronos au rendez-vous et objectif atteint :

– Moi : objectif 1h45 → 1h44’15

– Alexandra : objectif 1h40 → 1h38’33 malgré ses blessures

– Sandrine : objectif 1h50 → 1h47’22

Bol souvenir récupéré, douche rapide, puis repas à la pizzeria (moins bonne que la veille), mais faut savoir que tout est fermé le dimanche et le lundi, compliqué de trouver quelques choses pour déjeuner. Nous nous sommes retrouvés donc à 5 avec Jean-Yves et son épouse pour débrief.

Verdict : parcours difficile, organisation moyenne, ambiance discrète… mais un super week-end entre amis et sous les couleurs de l’Asphalte.

À 15h, c’est l’heure de prendre la route, fatigués mais heureux.

Sport, amitié, anecdotes et souvenirs : tout y était !

Comme dit Sandrine : « On a l’impression d’être partis plus de deux jours ! »

A refaire.


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