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MdP : une belle aventure humaine.

MdP : une belle aventure humaine.

Le truc super top génial de ce marathon, c’est la formidable aventure humaine que nous avons partagé Marie-Claude et moi ainsi qu’avec les amies du 9@9 qui venaient pallier mes absences en se relayant pour l’accompagner sur ses sorties longues. Et j’avoue, que cela fait vraiment chaud au cœur !

Je tire mon chapeau à Marie-Claude qui a commencé à courir il y a peu, qui a été blessée 9 mois l’an dernier, qui s’est entraînée avec une super niaque malgré une nouvelle blessure qui l’empêchait de fractionner et qui, accompagnée de sa super famille et des supers Asphaltiens (bravo à Sandrine, Valérie et Laurent !) a terminé le marathon presque comme une fleur, descendant sans souci bien en dessous du temps limite des 6h, son objectif. Encore bravo Marie-Claude !

Elle ne vous l’a pas dit, mais après quelques entrainements avec Olivier le samedi matin, elle a l’idée de monter bientôt sur 100km puis 24h 😉

Si j’ai couru ce dernier marathon, c’est grâce à Marie-Claude et après mon manque de plaisir sur la course et ma longue souffrance depuis le 32ème km, j’ai ressenti une immense joie de savoir qu’elle terminait, oubliant toute ma déception !

Paris 2019 oui, mais avant il y eu Athènes. Cette course mythique avec le départ à Marathon et l’arrivée sur le stade olympique des origines.  Un immense bonheur dès l’entrée dans ce monument éblouissant tout de marbre blanc. Le plus beau moment de toute ma carrière de course à pied… qui m’avais fait dire que ce marathon était le dernier pour moi. Rien ne pouvait surpasser cette émotion.

 Sauf que… en avril 2018, certains soixantenaires chez qui mon projet avait semé des petites graines se sont rappelés à mon souvenir… et m’ont (très gentiment je vous rassure) dit que s’ils s’étaient inscrits à Paris c’était « à cause de moi » 😉

À partir de là que faire ? M’inscrire, bien sûr !

L’été étant venu et avec lui les vacances, j’augmentais l’entraînement… et bien sûr, vous l’aurez deviné, je me suis blessée. Ce n’était rien que le 3ème été de suite. Peut-être que je ne devrais pas partir en vacances ?

L’automne arrivant, et ma pubalgie résolue, avec Marie-Claude, nous avons commencé en avance à augmenter note kilométrage du samedi matin.

Un entrainement sur la piste un dimanche matin, et ma pubalgie est revenue. Je me suis acheté un vélo pour être capable de suivre Marie-Claude.

Heureusement qu’elle était là ! Sans elle, jamais je ne me serais entraînée chaque samedi matin ! Jamais je n’aurais pris le départ de mon dernier marathon.

Mais ça y est ce soir je sais que j’ai terminé mon dernier marathon, même si à aucun moment je n’ai pris de plaisir à courir, même si j’en ai bavé depuis le 32ème km, je l’ai fait.

 Et maintenant, je vais accompagner les amies d’Athlé-Santé et du 9@9 à qui l’exploit de Marie-Claude a donné des idées… seulement, je ferai les sorties longues sur mon beau vélo tout neuf. Car c’est sûr, on ne m’y reprendra plus, j’ai tourné la dernière page du livre alors que Marie-Claude a ouvert la première… et j’ai décidé de me reconvertir sur 100m. Je devrais avoir une belle marge de progression 😉

 

 

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