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Retour à l’e-ch’ti-den : l’Asphalte 94 reçu 6 / 7 au championnat de France d’Ekiden – Olivier Catrou

Ce dimanche matin là, pour 4 d’entre nous, c’était comme un retour en arrière, 3 ans après notre passage avec Mouloud et Philippe ; un pélerinage vers la mythique « arena » de Liévin, le temple de l’athlétisme indoor, progressivement en train de s’établir comme une étape majeure des championnats de France d’Ekiden (l’autre étant celle de Paris).

Cette année donc, Carl, Jérôme, Joël et moi, avons emmené Guillaume Perrotin, qui en est déjà une des composantes sures de l’équipe (avec 3 participations dans l’équipe), et le « rookie » de 2020, Didier Le Gall, en pleine bourre actuellement pour renforcer une équipe expérimentée.

Pour ceux qui ne sont pas familiers de l’épreuve, l’Ekiden, c’est un marathon partagé, à 6, avec des parts variables : 5 km puis 10 puis 5, puis 10, puis 5 puis 7,195,le tout couru sur une boucle de 5 km.

Avec des équipes masters concurrentes qualifiées en dessous de 2h20, le podium n’était qu’un doux rêve ; la raison guidait nos objectifs : courir ensemble pour le plaisir (notre « devise »), empocher une nouvelle qualif en restant sous les 2h50, et améliorer notre classement (15ème chrono des 18 qualifiées).

Le masque tombé, le plaisir fut au rendez-vous. Courir au milieu de l’élite nationale est un des privilèges de l’Ekiden, là où d’habitude on se contente de voir les maillots de dos au départ, là on a le plaisir d’être enrhumés à grande vitesse lorsqu’on prend un tour.

Le spectacle était bien-là, avec un Ekiden remporté par l’équipe masculine d’Alès Cévennes en 2h08’15’’ (plus de 20 km/h de moyenne), et que dire du temps canon de 2h27’18 pour l’équipe féminine de l’AthleSaintJulien 74, en pulvérisant le record de France de 4’58’’ !

Des performances d’autant plus plus admirables que côté parcours, on était pas loin de l’enfer du Nord. Cela monte, cela descend, cela relance tous azimuts,et quand c’est plat c’est juste pour rappeler que la prochaine bosse n’est pas très loin. Le tout baigné par un soleil radieux, pour ne pas dire torride en ces heures tardives (course courue entre 11h et 14h).

Autant dire que franchir la ligne en 2h44’29’’ à l’issue des 6 contre la montre est un beau sujet de satisfaction ; et, cerise sur le gâteau, une belle 11ème place, à quelques poignées de secondes du top 10.

On poursuivra donc l’aventure en 2021, une aventure qui dure depuis 7 ans, avec autant de qualifications et 6 participations, juste une infidélité auxerroise, comme pour mieux confirmer l’addiction.

Avec les vieux briscards, et les plus jeunes, très prometteurs (on s’est promis des qualifs asphaltiennes), et avec les filles aussi !

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