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Paris 2024 – le Grand Tour – Episode moins 600

D’après une idée originale de Stéphane Decubber.

Par Isabelle C, Olivier C, et Stéphane D.

En ce dimanche matin glacial, nous cherchions la flamme. Exit, le tube de Stéphane Dutronc. Nous avions déjà tout flambé au Monopoly. Pour nous refaire, cette fois-ci, nous nous mîmes en quête des anneaux. Les rues appartiennent à ceux qui se lèvent tôt. La tribu se rassembla bien avant l’aube, pour se réunir sous le grand Arc, promesse de triomphe.

Les Champs sont libres. A l’heure où le coureur est rare, les balayeurs sont plein de balais et nous saluent, nous les Asphaltiens plein d’entrain, Trottin- Trottant, dans le sillage scintillant des 2 Deroo. Cap sur la Dame de fer, toute austère, sans habit de lumière, et pas encore pourvue de ses anneaux.

Surgissant au détour des escaliers du Trocadéro, elle évoque les chevauchées asphaltiennes des Ekiden de Paris. Une promesse de futurs rendez-vous… Nous découvrons aussi que s’y tiendra l’épreuve du Cécifoot, dans laquelle Martin excella (médaille d’argent à Londres), lui qui nous emboîta la foulée à plusieurs reprises.  

Nous « buissonnons » à l’école Militaire, mais le véritable arrêt suivant est aux Invalides. L’énigme de l’instant est bien validée : c’est Joan Benoit qui 40 ans plus tôt ouvrit le premier marathon olympique féminin. Et c’est sur cette esplanade que s’achèvera l’épreuve emblématique.

Cap sur la deuxième « tour ». L’Obélisque est bien dressé entre les beaux palais. Place aux jeunes. L’âge moyen des skate-boardeurs concorde pour 14 ans… Ils auront bien le temps de chausser les runnings ensuite !

Puis notre folle Communauté s’engouffre dans les tunnels, antre des graffeurs ; on se rapproche du centre de la terre, puisque la chaleur monte subitement. Nous voilà ragaillardis ; l’Hôtel de ville héberge la halte suivante. Au milieu des sapins et du village enchanteur, l’objet de la quête se livre à nous : 5 anneaux trônent, pour rappeler que notre capitale sera le Royaume du sport dans 600 jours. 70 ans plus tôt, la loco tchèque, Zatopek, réussissait l’impensable, en rassemblant les 3 couronnes du 5 000, 10 000 et marathon.

Notre bondissante compagnie salue Notre Dame, et la grande flotille des Paddleurs, eux-aussi occupés à remonter Dame Seine. Etape incontournable évidemment, le palais omnisports Paris-Bercy, l’Arena, l’occasion de se remémorer la petite reine des jeux de Montréal, la fée roumaine qui dépassa le sublime.

La dernière course sera la plus longue. Nous en connaissons déjà le point d’arrivée, un autre haut lieu du sport, celui qui nous tient le plus cœur, le « petit pont » à l’angle de l’avenue de la Belle-Gabrielle et de la rue des Merisiers. En chemin, nous avons une surprise, celle de croiser la route des disciples de Benoit César, en quête du Dodo.

Quelques kilomètres plus loin, les runnings sont écrasés, les coureurs sont fatigués. Il est dix heures, le café est prêt, les boulangers ont pâtissé. Nous refaisons l’Histoire, celle écrite, et celle à venir.

A SUIVRE… dans 300 jours !   

6 Comments

  1. Philippe D.

    Courir dans Paris de nuit un dimanche matin d’hiver dans les rues désertes, c’est magique…
    Bravo et merci à Stéphane pour l’organisation à Olivier et Nathalie pour le café et les croissants à l’arrivée au petit pont.

  2. Alexandre L.

    Merci pour cette belle prose, cette sortie toute aussi belle organisée par Stéphane et ravitaillée en douceur à l’arrivée par Isabelle et Olivier🥐👏
    Sans oublier nos accompagnatrices cyclistes Nathalie et Edwige 🚴‍♀️🚴‍♀️

  3. Lequertier

    Paris en groupe et petites foulées dans cette atmosphère de petit matin frisquet d’avant Noël c’est quelque chose quand même…

    Merci Stéphane pour cette initiative !

  4. Vincent

    Superbe escapade olympique et parisienne ! Un grand merci à Stéphane pour l’organisation générale.
    Cette sortie fut aussi sympathique qu’il faisait froid au départ de l’Arc de Triomphe sur les coups de 7H30.
    Paris était à nous.

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