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Le choix de la course thérapeutique par Nathalie Morel

Les vertus thérapeutiques de la course à pied ne sont plus à démontrer mais si on m’avait proposé un trail pour affronter ma claustrophobie, j’aurais tiqué. 

Le mercredi précédant la course, la nouvelle tombe : la frontale obligatoire sur le 16km, ce n’est pas juste pour amuser la galerie mais bien pour y passer et repasser à loisirs. Pensé par des esprits joueurs dans la forêt de Cormeilles-en-Parisis, le parcours de ce trail passe bien par les souterrains du fort militaire du même nom ! En hyper ventilation, me voilà donc à deux doigts de déclarer forfait : la course à pied OUI, la spéléo NON. C’était sans compter avec la solidarité Asphaltienne : Michel sera mon guide, Moréna me tirera dans le trou, Alice me mettra un coup de pied au derrière, Filipe me menacera… Bref, je fais le choix de la course thérapeutique. 

Nous voilà donc partis dans la brume sur un parcours de 16 km et 700 D+ (annoncés), Nous enchaînons petites côtes bien casse pattes, escaliers, jolies descentes en tout schuss dans la glaise, passages en cordée : on est contents d’être là, on s’attend, on se motive, on s’encourage ! Au 10ème kilomètre, je cherche mes jambes mais mon esprit est déjà tendu vers l’entrée du premier souterrain. Nous y voilà enfin. Je ne peux pas reculer : j’ai promis de faire le compte rendu… La motivation et la fatigue aidant, je veux y plonger sans réfléchir mais ma frontale reste introuvable ! Michel est là tel le phare dans la nuit, plus qu’à suivre des yeux le halo de sa lampe (et ses pieds) et du coup, oublier complètement les parois des galeries. Incroyable, ça passe ! Encore une crapahutade autour du fort et nous voilà sur la ligne d’arrivée, accueillis par Farid, Jules, Filipe, Morena (and Co) et Alice, Florian n’étant pas loin. Quel plaisir ! Décidément la course à pied nous mène toujours là où on ne pensait pas aller.

Merci à tous pour ce beau dimanche. Hâte de vous retrouver sur un trail incluant un saut à l’élastique ou une nage avec des requins.

P. S. : j’avais laissé ma frontale sur le capot de la voiture. Acte manqué ?

6 Comments

  1. Thierry Berthelemy

    Bravo Nathalie pour avoir réussi à vaincre tes angoisses un bel exploit avec le trail à courir en plus.💪
    Un bel article qui montre également une belle solidarité entre asphaltien(ne)s.👍

  2. Michel

    Ah quand même … “Michel est là tel le phare dans la nuit” … 🙂 … je ne pensais pas être si lumineux …un chouette compte-rendu en tout cas, belle plume Nathalie !

  3. NATHALIE POTEAU

    Thérapeutique, thérapeutique? Ce qualificatif m’intriguait ! Après la lecture de ton compte-rendu très explicite et fort sympathique, je ne peux que te féliciter !!

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