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GR 400 en OFF par Julien Martel et Boris Leguy

Novembre 2020

Boris : Salut Ju, j’ai un petit projet en off qui pourrait t’intéresser : le GR400 en une seule fois. Ça pourrait t’intéresser ? 

Julien : Salut Bobo, mais graaave !!!

Voila comment nous nous sommes mis en tête cette belle aventure à partager entre potes.

Nous nous sommes d’abord calé sur le dernier week-end d’avril. Ensuite, pour combiner le trajet et le couchage pendant l’escapade, on retient la location d’un van histoire d’accentuer le coté aventurier de l’affaire !

On finit aussi par se fixer au doigt mouillé un objectif de temps : 30h pour boucler les 135km et 6 300D+, mais surtout du kiff !

Pour les ravitos ? On prévoit de faire le plein dans des superettes sur le trajet.

Entre novembre et la date fatidique, on s’entraine un peu, beaucoup, passionnément, souvent solo, parfois à deux, mais surtout comme on peut avec le couvre-feu puis le confinement qui passent par là…

Arrive le 29 avril, où l’on récupère le van et partons direction Murat (Cantal). Le trajet passe vite, nous nous installons tranquillement, déjà concentrés par ce qui nous attend. Et un peu inquiet par la météo annoncée…

Après avoir mis le réveil à 4h pour décoller à 5h (que nous reculerons d’1 heure pour attendre qu’une averse se calme), nous nous endormons assez vite avec la tête déjà dans les sentiers.

6h, let’s go !!! Nous entamons 15km d’ascension, une pluie fine et le brouillard nous accompagnent pendant quelque temps mais n’altèrent pas notre bonne humeur.

Puis la chance nous gagne, la pluie cesse, et le brouillard se lève. On peut voir où nos pieds se posent sur les chemins parfois techniques et sur les névés mais surtout on a le droit de contempler le paysage qui s’offre à nous.

On passe le Puy Mary après 4h30 de balade, point culminant du parcours (1 780m) et descendons au Claux (5h40) où doit nous attendre notre premier point de ravitaillement. Déception, rien n’est ouvert ! Pas grave, on a de quoi faire dans nos sacs, on continue jusqu’au prochain point d’étape : Le Falgoux.

On y arrive après une descente bien piquante, 8h30 après notre départ. Mais là, ca ne rigole plus. La superette est elle aussi fermée.

Nous allons manquer de sel, de Coca (pour ma part), et d’un moment un peu réconfort. On se pose 10min, pensons à la nuit qui s’annonce fraiche et humide, et prenons la décision (sage mais difficile) de faire demi-tour.

Nous revenons donc sur nos pas, la descente piquante devient un mur à gravir au retour, moment difficile à appréhender après la déception et la sensation d’échec, mais nous continuons d’avancer avec l’idée d’arriver au van avant la tombée de la nuit.

Nous l’atteignions à 21h10 après 15h10 de « course » durant laquelle nous avons croisé 3 randonneurs et un chien (c’est calme le Cantal !)

Il est temps de manger un bout, et d’aller se coucher en se disant que les 82km, 3 800D+ sans bobo et entre amis ne font certes qu’une partie du projet mais constituent quand même une belle prépa pour la suite.

A titre personnel, je courais aussi pour l’association Vaincre Parkinson (https://vaincre-parkinson.com/) pour qui j’ai une tendresse toute particulière et qui j’en suis sûr ne m’en voudra pas de ne pas avoir été au bout de ce super sentier.

3 Comments

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