Menu Fermer

Et pourtant… j’avais dit “plus jamais”… 

Impossible de rester sur cette mauvaise impression. Il fallait que je me persuade qu’un marathon, ce n’est pas une épreuve anodine.

La différence cette fois ci c’est que ce n’est pas le premier, je connais la longueur et je visualise ce que ça fait 42km. Ce sera sans pression. 

La différence c’est que le super coach (Philippe S.) m’a préparé un plan sur 3 mois et demi. Aussi, ce qui change c’est que les entraînements, ce n’était plus toute seule mais avec les Asphaltiens la plupart du temps et c’était vraiment cool.

Le jour J, les 3 différences notables qui m’ont aidé dans l’épreuve c’est que j’étais soutenue par 3 alliées formidables.


La première, c’est Paris, ville merveilleuse. Je me sens en sécurité quand je cours dans ses rues. Pas besoin de réfléchir, je connais le chemin et je sais qu’elle veille sur nous. Et puis quelle joie de tomber par hasard sur certains d’entre vous, ici et là. François, Jojo, Saîd, ma collègue Paupau, mon fréro, ma sista, mon padre 😘

La deuxième c’est Alice, qui m’attendait toute pétillante au bois de Vincennes et qui a parcouru la moitié du trajet avec moi. Partenaire parfaite de distribution de quatre-quart, d’élimination de cailloux dans la chaussure, de repérage, de vérification de la cadence… Un soutien sans faille. Un sourire, de la force. Une présence qui fait du bien et des kilomètres qui défilent très rapidement.

La dernière, c’est celle qui tient le mauvais rôle mais bizarrement ça n’a pas l’air de la déranger, au contraire. Elle arrive au 32ème km, au moment où mon allure diminue drastiquement et mon humeur tourne vers l’agacement. Elle arrive toujours pour me sauver, ma mère. Tout est plus facile et évident quand elle est là. Jamais elle ne me lâchera. 

Grâce à elles, jusque là, je réussis bien ma course. 

Puis viennent les 4 derniers km. Et tout le monde autour qui dit : “là maintenant, c’est le mental !!” …Sans rire. 

Nul besoin de chercher quelque chose de positif pour surmonter la fin. Je l’ai depuis que je suis toute petite. C’est le souvenir de mon père arrivant glorieux sous l’arche du marathon de Paris ; couverture de survie et médaille autour du cou. Et pourtant, il y revenait presque tous les ans. J’ai toujours voulu être forte comme lui. 

Dimanche je l’étais 😊

Morena ROLLAND-MONNET

12 Comments

  1. Ta sista

    On est tellement fiers de toi ma Tototte !
    Quand on t’attendait je disais à Gigi : quel courage ont ces personnes qui défilent sous nos yeux, quelle force !

    Quand je t’ai vu au loin mon visage s’est illuminé j’ai crié et sauté pour t’encourager, toi ma gazelle courageuse. On voyait que la dernière ligne droite était difficile et on espérait que notre Amour allait te propulser et te donner les dernières forces qu’il te fallait.

    Bravo encore pour ce marathon de Paris, t’es notre championne ! ❤️

  2. Christian Pallandre

    Tu es toujours positive Morena. C est ton arbre généalogique et Paris ton terrain de gloire. En attendant Lausanne ? Bravo. Christian

  3. Valérie R

    Bravo Morena pour cette épreuve que tu as si bien réussie et vécue.
    Bravo aussi pour ton récit qui est aussi un bel hommage à toutes les personnes qui t’ont accompagnée, avant, pendant et après. Bonne récupération, maintenant.

Répondre à Thierry Berthelemy Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *