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Joyeux maranniversaire à Marrakech

Joyeux maranniversaire à Marrakech
 

Que fait un marathonien pour fêter ses 42 ans et 195 jours ? Il court un maranniversaire (contraction de « marathon d’anniversaire »), pardi !

Puisque je suis né le 15 juillet 1977, mes 42 ans et 195 jours tombaient donc le 26 janvier 2020 (je laisse les sceptiques refaire le calcul…). Coup de bol, c’était un dimanche ! Après m’être saisi d’un calendrier des marathons en janvier, rien en France, ni même en Europe le 26 janvier 2020, mais j’ai quand même l’embarras du choix : Osaka ; Trinidad et Tobago ; Khon Kaen (en Thaïlande, pour les nuls en géographie) ; et Marrakech. Et bien ce sera Marrakech : l’occasion d’un petit weekend en couple sympa, pas très loin, et avec une parenthèse d’ensoleillement quasiment garantie au cœur de l’hiver !

Pas de gros objectif de chronomètre, faute de temps et d’envie de faire une préparation ultra rigoureuse, mais l’envie de faire une course propre et aboutie, en finissant à une allure la plus proche possible de l’allure de départ. Objectif atteint, avec un premier semi en 1h46 et un second en 1h50, 3h36 à l’arrivée donc (421ème/1384 arrivants), sur une course sympathique et correctement organisée et avec la météo idéale pour ce type de course.

Derrière ce clin d’œil de courir un marathon le jour de mes 42 ans et 195 jours, c’était l’occasion de faire le bilan de 20 ans de course à pied et de marathon : beaucoup de joies, que ce soit au quotidien à l’entrainement ou dans les grands jours des courses ; quelques déceptions et quelques bobos, forcément ; mais, surtout, beaucoup de rencontres, d’émotions et de beaux souvenirs ; également, la leçon, essentielle, que le travail finit toujours par payer ; enfin, la confirmation que la course à pied et le marathon sont à la fois une école et un miroir de la vie : on y passe parfois par des moments difficiles, on rencontre inévitablement, à un moment ou un autre, un « mur », voire plusieurs, mais à la fin, c’est la joie – d’avoir vécu ces moments, en surmontant des passages difficiles – qui l’emporte.

Joyeux maranniversaire à Marrakech

Des « grands marathons » où les participants se comptent en milliers ou dizaines de milliers (Londres, mon premier en 1999, Paris, La Rochelle), au plus petit (Ancy-le-Franc, dans l’Yonne, 64 arrivants, et mon meilleur résultat : une 17ème place 😉 ) ou au plus folklo (Marne-et-Gondoire) ; des marathons pour « faire une perf », à ceux courus en préparation de courses plus longues ; de ceux courus en solo, à ceux sur lesquels j’ai guidé des athlètes déficients visuels ou accompagné des membres de ma famille débutant sur la distance, en passant par ceux dont j’ai franchi la ligne d’arrivée en tenant mes enfants par la main ; des moments de déception, quand « ce n’est pas passé » et qu’on se demande ce qu’on fait là (Nantes, sous des trombes d’eau en 2014), aux moments de satisfaction, quand « c’est passé » et qu’on a la joie de récolter le fruit du travail accompli (record à Cheverny en 2010, 3h15)…

Plein, plein, plein de beaux moments, qui me font dire, chaque matin et en ce 26 janvier 2020 en particulier : « merci la course ! »… et « merci la vie, de me donner la chance de connaître les joies de la course à pied ! ».

 

Stéphane Decubber

4 Comments

  1. Jean-Michel

    Oui, mais …non…
    Parce que 0,195km ça fait 71 jours et pas 195.
    Donc tu aurais pu faire un Marathon le 24 Septembre. Bon, ça tombe pas un dimanche.
    Il y avait Berlin le 28.
    Pour moi, c’est trop tard. ça me file l’idée d’un 100 bornes le jour de mes 100 ans. Qui vivra verra.

  2. Thierry LARDENOIS

    Stéphane
    Je suis tout à fait en phase avec ton analyse. Tant de similitudes entre la course à pied et nos vies, surtout quand la distance s’allonge un peu !!

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