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UTBDM

•              Quoi?                     Ultra Trail de la Brie des Morins

•              Quand?                 27 Avril 2019

•              Quelle Distance?   99.9 km

•              Où?                        St Cyr sur Morin (77)

•              Site Web:               http://www.ultratrailbriedesmorin.fr

•              Activité Strava:     https://www.strava.com/activities/2323579561

•              Temps d’arrivée: 10h52 / 15éme sur 190

Objectifs

                Description            Réussi?

A             < 10h                      Houla, non

B             < 11h                      Oui!

C             Finir!                       Oui!

Intermédiaires

Kilomètres             D+          Temps

0 – 14,2                   359          1h16 @ 5:26/km

14,2 – 30,3             188          1h14 @ 5:18/km

30,3 – 49                 496          1h54 @ 6:08/km

Ravito Trétoire                       18min @ Repos

49 – 63,7                 186          1h32 @ 6:17/km

Ravito Bellot                          18min @ Repos

63,7 – 73,3             232          1h02 @ 7:11/km

Ravito Point du Jour              15min @ Repos

73,3 – 87,3             294          1h31 @ 6:30/km

Ravito La Forge                     7min @ Repos (Brie au BBQ!)

87,3 – 99.9             294          1h23 @ 6:35/km

Entrainement

Depuis maintenant Janvier,  je m’entraine pour les 24h de Brive. Une course plate comme la main, en circuit de 1,2km, et donc avec des ravitaillements tous les 1,2 km aussi. Un confort impossible dans un trail ! Mais voilà, la Brie des Morins m’avait bien réussie il y a 3 ans, avec une belle 11ème place et 8,49 km/h de moyenne. Surtout un parcours très roulant, avec des petites bosses qui se courent bien. Il m’a semblé que ça ferait un bon dernier test-entrainement avant Brive. Tout en se faisant aussi plaisir à courir dans la forêt.

Kilomètres [0] à [14.2] – 359 D+

Le départ est donné à 07h15, un peu en retard mais sans plus. Surtout, la pluie se met à tomber pour nous souhaiter bonne route. Une bruine, fraiche, mais entrecoupée d’averses un peu plus denses. Départ en imperméable donc.

Je pars prudemment, mais dans les premières montées je me rends compte que mon groupe ne va pas assez vite à mon goût. Heureusement, le parcours emprunte nombre de routes forestières rendant les dépassements aisés.

L’objectif de ce premier intermédiaire était de me mettre dans un petit rythme. Mais la fraicheur de retour de vacances et après une semaine d’entrainement doux me fait partir assez fort. L’effet dossard : à l’entrainement, je n’avais pas eu de problèmes pour rester à 10 à l’heure…

Mais les jambes suivent bien. Assez vite. Par contre je tombe l’imper, qui me donne trop chaud. Je prends du plaisir dans les montées, mais je me rends bien compte que je suis peu à l’aise dans les descentes. Je me concentre donc surtout sur rester décontracté pour éviter de me blesser trop vite.

Et ça marche pas mal. A bon train j’atteins le premier ravitaillement, que je passe en prenant juste un verre d’eau et un bout de banane, j’ai largement assez à manger sur moi.

Kilomètres [14.9] à [30.3] – 188 D+

J’avais repéré cette portion dès l’inscription. Plate à part deux coups de cul! Je savais qu’il ne fallait pas faiblir dans les grandes lignes droites en forêt et dans les champs pour pouvoir espérer faire un temps. C’est aussi la portion qui correspond le mieux à un entrainement pour une longue course plate.

Donc je lâche un peu la bride, comme prévu. Le vent de face ne facilite pas la progression, mais la pluie cesse et ça remonte toujours le moral. De plus, petit à petit je reviens sur un concurrent, ce qui est parfait pour garder le rythme.

L’arrivée au ravitaillement est une bonne côte, que je passe sans encombre. Je m’attarde à peine plus que le premier, et je repars pour la portion la plus dure de la course.

Kilomètres [30.3] à [49] – 496 D+

La section commence facilement, des bons sentiers roulants, puis assez vite on replonge vers le Petit Morin, la rivière à laquelle on doit la création de la vallée qui nous donne toutes ces côtes. A partir de là, c’est des montées et descentes de coteaux jusqu’au ravitaillement.

Le plat se passe bien, même si je ne force plus pour refaire des forces pour les montées qui arrivent. Nous reprenons en plus les coureurs du 33 km, le trail avec le plus de succès. Les chemins sont donc usés et boueux avec la pluie du matin et les centaines de coureurs. J’arrive tout de même à garder mes appuis, et je conserve une fraicheur de jambes correcte, malgré une petite contracture qui pointe à la cuisse droite. Par contre, je commence à avoir besoin de manger. J’ai perdu l’habitude de me ravitailler dans les portions techniques, et ça commence à me couter de l’énergie.

Par bonheur, j’arrive au ravitaillement, complet, et avec des chaises pour s’asseoir. Je remplis ma poche à eau qui était vide, je mange un peu de tout, me masse un peu la jambe et repars, près de 20 minutes après.

Kilomètres [49] à [63.7] – 186 D+

J’entame cette section bien décidé à ne rien lâcher. Pour aider, ça commence avec une attention marrante de l’organisation : tous les anciens finishers ont droit à une petite affiche avec leur photo datant du dernier trail, un mot marrant et le nombre « d’étoiles » pour marquer le nombre de finish de l’Ultra !

UTBDM

Ma vitesse de déplacement est encore bonne, et de bonnes portions roulantes me permettent de me relâcher les jambes et de continuer à me ravitailler en chemin.

Bien sur le changement de rythme par rapport au départ fait toujours quelque peu douter sur sa vitesse, mais aucun coureur ne me rattrape, je pense donc être sur la bonne voie. Les descentes par contre ne sont pas toujours simples à négocier, et je perds pas mal de temps par rapport à un pur trailer.

J’arrive donc à Bellot avec de nouveau le besoin de souffler un peu. Je me ravitaille surtout en solides, avec des renforts de coca et d’eau gazeuse.

Kilomètres [63,7] à [73,3] – 232 D+

Cette portion a été beaucoup plus courte que ce dont je me souvenais ! Alors que je partais avec 2 heures d’effort en tête, je suis arrivé au point du jour après seulement 1h.

Une bénévole a été très aimable (comme tous les autres d’ailleurs) et m’a rempli mon sac pendant que je faisais une pause technique et quelques étirements. J’ai bien pris le temps d’appuyer sur la contracture, sachant très bien que la performance ne viendrait que si je ne m’arrêtais pas de courir. Après avoir aussi un peu mangé, je repars vraiment motivé du ravitaillement. Cependant, les deux derniers intermédiaires ne sont pas les plus faciles !

Kilomètres [73.3] à [87.3] – 294 D+

14 km en guise d’avant dernier intermédiaire. Heureusement, des portions de routes commencent à venir rythmer la progression, permettant de relâcher un peu l’attention que les sentiers nécessitent. Elles permettent aussi de reprendre un peu de vitesse.

J’ai mis en place ma foulée pour les montées, les bras qui balancent rapidement, régulièrement, et des tout petits pas qui permettent de garder un bon rythme et de relancer une fois la montée passée. Cette technique s’avère très efficace, puisque je repasse bon nombre de coureurs du circuit de 66km que nous avons rejoint. Ça me permet aussi de discuter un peu, pour me changer les idées et se concentrer sur autre chose que la centaine de petites douleurs qui commencent à envahir tous mes muscles et extrémités !

Au final, j’ai été satisfait de cette distance, car il en resterait moins après le ravitaillement. D’autant plus que les organisateurs avaient sorti le barbeque. Impossible de résister aux tartines de brie grillées, tant pis si ça prend quelques minutes sur le temps final !

Kilomètres [87.3] à [100] – 294 D+

Pour une fois, j’ai pu reprendre bon nombre de coureurs « cuits » sur la dernière partie. Normalement, c’est plutôt moi qui me fais rattraper!  Ce sont surtout des coureurs du 68 km que j’ai rattrapé, mais ça m’a quand même indiqué que j’avais réussi à maintenir une certaine constance dans l’effort. Cette partie finale s’est en effet très bien passée, et je n’ai pas eu de coups de mou ni le besoin de marcher, malgré une succession de petites côtes et faux plats.

Quand enfin on aperçoit le stade d’arrivée, on sait qu’il reste une dernière montée / descente avant la libération. Ne croyant pas y être déjà, j’ai tout de même demandé à des suiveurs sur la route !

Quelle satisfaction de franchir la ligne, et de voir que le temps est bien resté sous les 11 heures, comme espéré tout au long de la course.

Conclusion

Niveau perf’, ça me fait un 9,19km/h de moyenne, en incluant toutes les pauses ravitaillement. C’est mieux qu’il y à trois ans, et c’était « que » sur 90km (8.49 km/h de moyenne en 2016).

Ce n’est peut-être pas le trail le plus beau de France, ni le plus dur ou le plus nature. Par contre, j’y reviendrais avec plaisir. C’est rare de voir une organisation aussi bienveillante, un balisage au top, et toute une vallée mobilisée pour nous faire vivre un bon moment de course à pieds.

Les ravitos sont bien organisés, les personnes sont aidantes. On sait au départ que c’est une bonne journée qui nous attend, malgré la fraicheur, la pluie.

A l’arrivée, une bonne douche chaude m’attendait, et un repas avec une soupe de pois qui vaut le déplacement. Un petit plat de pâtes, du brie et de la tarte aux pommes, et c’était l’heure de retourner chez soi. Bref, une course à faire et à refaire !

3 Comments

  1. Nathalie D R

    Beau classement. SI l’entrainement pour le 24h a été aussi maitrisé que cet article est clair et structuré, toutes les chances sont de ton côté pour une très belle perf à Brive.
    J’ai hâte de voir ton affiche de la TBDM une autre année avec 2 étoiles et avec un nouveau commentaire!
    Bonne fin d’entrainement pour Brive le 30/5 où le club suivra de près ta progression et celle de Olivier Graville.

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