Menu Fermer

Mon deuxième Marathon

En avril 2014, c’était Paris ; que de souvenirs…….

Cette année 2015, c’est La Rochelle, nous sommes une petite bande de joyeux drilles à tenter l’aventure.

Samedi 28 novembre 18h30 arrivée en Gare de La Rochelle. On fait un petit saut au Village pour aller rechercher nos sésames, l’ambiance est bon enfant il y a un monde on est déjà dans le bain.

Apres avoir récupéré nos dossards direction l’hôtel « Escale marine » situé non loin de la ligne de départ, il est confortable  et le personnel fort charmant, merci à toi Christian P. d’avoir choisi cet endroit. Pasta Party puis dodo pas vraiment, pas envie de dormir, je refais la course dans ma tête tous les 5 Km jusqu’au final. D’ailleurs, je partage la chambre avec mon ami Daniel C (pas l’Amiral).

Courte nuit, il faut se lever prendre son déjeuner, il est déjà 8h50 nous sommes sur la ligne de départ, le speaker annonce une minute de silence, il y a environ 11000 coureurs, pas un bruit, c’était impressionnant, puis juste après une Marseillaise des plus vibrantes. Que d’émotions avant de partir à l’assaut de La rochelle.

Je suis au côté de Daniel C (l’Amiral) nous faisons le premier semi ensemble, je sens bien que je suis dans le rythme, la météo est clémente.

Puis arrivé au 25km, je suis pris de maux de ventre dus à l’angoisse de se retrouver sans l’Amiral ou bien le changement de temps, la météo est dantesque,  il fait froid, il y a du vent, de la pluie. Je suis au plus mal, après le ravito je vois l’Amiral se retourner à plusieurs reprises, je ne peux pas le rejoindre. J’adapte ma vitesse, je ralentis, je gère ma course.

Au 30km, j’entends une voix me dire « Asphalte » je me retourne c’est Nazaire L. Incroyable dans cette foule il arrive à me reconnaitre ! Il me dit « j’ai des crampes » je lui réponds « suis-moi ». Mes paroles n’auront pas d’impact sur lui, la douleur doit être insupportable pour lui.

Pendant, ce temps l’Amiral est déjà loin, je me ressaisis, je continue l’aventure. J’arrive au 40km, le meneur d’allure des 4h me dépasse suivi d’une meute de coureurs, je me dis « je m’accroche » mais cette fois les jambes ne suivent plus, j’ai juste l’énergie pour finir la course, pas pour faire un chrono sous les 4h.

Finalement, je termine ce marathon avec le sentiment d’avoir réussi une bonne course au vu des conditions climatiques. J’ai vu beaucoup de gens « tomber » comme des mouches. Ce fut très éprouvant pour les organismes. Finir un marathon restera toujours un exploit selon moi.

Ce fut un super week-end avec une très bonne ambiance, Bravos à Denise C, Beatrice W, Angela R, Nathalie D, Isabelle C, Daniel C (Amiral), Philippe R et enfin Daniel C.

Vive l’Association Sportive des Personnes Humbles Aimables Libres Teigneuses et  Elégantes

Mon deuxième Marathon

3 Comments

  1. Béatrice

    Merci Fayçal pour ton article , il m’a fait revivre ces 23 km que j’ai couru contre le vent et la pluie pour me prouver que j’étais capable de surpasser ma maladie et de me surpasser moi même .

    • Philippe D.

      Bravo Fayçal, Daniel m’avait dit que tu préparais un CR. Tu nous livres un bien sympathique récit vivant, de partage d’amitiés mais également de souffrance…et là, toute personne ayant effectué un marathon se reconnaitra automatiquement. Si tu as une préparation sérieuse dont un certain nombre de SL, le 3ème sera le bon pour passer sous les -4, tu verras. Le mental sera plus fort que la souffrance physique 😉 Bonne récup.

Répondre à Béatrice Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *