Souhaitant faire une coupure avec la grisaille parisienne, je choisis l’Andalousie pour y passer le week-end. Séville et son marathon me font de l’œil. Je demande alors à Philippe dit le Kényan un plan d’entrainement pour passer sous les 4 heures. La préparation se passe normalement.
Départ pour le sud de l’Espagne la veille du jour J (pas de visite touristique la veille du marathon – conseil donné par les pros).
Arrivée sous le soleil sévillan, escapade un peu lointaine pour récupérer le dossard (presqu’à la sortie de la ville), accueil sympathique, rien à voir avec le tapage commercial des gros marathons. Je regarde le bulletin météo sur la télé locale et … les prévisions de chaleur sont au dessus de la moyenne habituelle : aïe, aïe, aïe …
Levé à l’aube pour rejoindre tranquillement la ligne de départ, je trouve qu’il y a beaucoup de monde pour un dimanche à cette heure matinale. Je m’installe dans le sas 3 :45-4 :00 heures et j’attends le top. 8 :30, c’est parti pour une nouvelle aventure. Tout va bien même si mes jambes ne sont pas aussi souples que prévu !
No comprendo lo que pasa.
J’essaye de tenir un rythme régulier afin d’atteindre l’objectif.Arrivé vers le 25ème km mes jambes ne répondent plus et pourtant je me suis hydraté plus que de raison (que de l’eau). Je serre les dents mais arrivé au 30ème, je décide, vu le chrono, de lever le pied et d’arriver au bout malgré la chaleur qui ne cesse de grimper de manière exceptionnelle, env 25°C, (pas de bol, ce sera le jour le plus chaud du week-end). Le parcours est sans difficulté et le passage Plaza de Espana est un moment dont je me souviendrai (superbe endroit) et les 5 derniers km sous les encouragements du public nous donnent l’envie de nous surpasser malgré les douleurs.
Merci à tous pour vos conseils et encouragements.
Si je devais faire un comparatif entre Valence et Séville :
- Avis marathon : VALENCE 1 SEVILLE 0
- Avis touristique : VALENCE 0 SEVILLE 1
