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100 miles du sud de la France (172km ; 8700 D+ ; 10400 D-)

Relier Pyrénées et Méditerranée : un beau programme

 

Cet ultra trail se déroule en grande partie sur les chemins du GR10 qui relie la méditerranée à l’atlantique, par les Pyrénées.
 

Nous sommes partis de Pyrénées 2000 (station proche de Font Romeu)le vendredi 4 octobre à 10h, avec un magnifique soleil automnal.

Après 13 km d’échauffement jusqu’à Planes, les véritables ascensions commencent, avec le passage de 3 cols jusqu’au 55ème km (base de vie à VernetlesBains). De belles sensations, le corps et l’esprit à l’unisson ;parfois le corps traine mais c’est le jour donc, on y va !!

Puis, première nuit qui commence par une montée de 1500m jusqu’au refuge des Cortalets au pied du Canigou ; tempête de vent au sommet :ambiance !! Après une bonne soupe,  change complet (vêtements chauds), un nouveau départ en direction du refuge des Estanyolstransformé en discothèque pour l’occasion par les bénévoles : musique, lumières fluos, perruques colorées 

 

Puis, c’est une avancée dans la nuit où le hululement des chouettes m’interpelle, le son des torrents me remplit d’énergie, la traversée des rivières diversifie l’effort. Je contourne des troupeaux de vaches qui se reposent chez elles, sur les sentiers. Puis descente très technique sur 10 km jusqu’à Arles sur Tech ; je suis épuisée, les cuisses courbaturées, c’est une halte très attendue. Thé, soupe, tenue de jour et une belle journée démarre avec un compagnon de route. Nouvelles ascensions jusqu’au Roc de France avec traversée de Montalba, joli village pittoresque, et pause à Las Illas où l’auberge du village est transformée en ravitaillement.

 

Puis direction du col de Perthus, frontière avec l’Espagne, au 136ème km ; j’affronte la deuxième nuit et commence à imaginer l’arrivée. Montée dans le massif des Albères jusqu’au Pic de Néoulos, où un vent violent s’engouffre dans ma capuche, les piquets de signalisation se couchent, nous sommes 3 coureurs solidaires accrochés, vigilants entre nous ; puis la descente, interminable (1000m D-), jusqu’à la Vallée Heureuse, nous libère du froid mais ne nous épargne ni les jambes ni l’attention.

Les 25 derniers km n’en finissent pas ; nous progressons tranquillement tous les trois et sommes toujours surpris par les dénivelés restants. Enfin, nous amorçons la descente sur Argelès avec le lever du jour.Nous longeons le port puis la plage, au lever du soleil, sourire aux lèvres, jusqu’à la ligne d’arrivée que nous franchissons ensemble.Moment de bonheur immense.

 

 

4 Comments

  1. Philcrux

    Un grand F comme Félicitation mais aussi F comme Folie (il en faut une bonne dose) pour s’être engagée sur une telle distance. Une question : maintenant que tu as traversée toute la chaine des Pyrénées… Tu l’as trouvé ta maison (je blague) ?
    Très bonne récup.

  2. Olivier BASTARDIE

    Toutes mes félicitations Maïté pour ton premier 100 miles ! Tu peux être très fière de toi ! C’était un sacré beau défi… Tu es un exemple pour moi de détermination, de régularité et, cerise sur le gâteau, d’humilité… C’est hyper stimulant !

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