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Le Trail des fantômes

Le Trail des fantômes

Sortant d'un état grippal qui m'a empêché de participer à la Sagittaire, je suis parti vaillamment ce Week-end en Belgique ou ma fille m'attendait pour faire son premier trail.

Il a plu tout le samedi jusqu'au dimanche matin. Par bonheur, un premier rayon de soleil pointait le bout de son nez trente minutes avant le départ. Mais cela n'a duré que deux minutes. La pluie s'est remise à tomber pour s'arrêter juste avant le départ. Nous sommes donc partis à l'assaut des collines belges. Ma fille menait avec une foulée légère. Moi j'étais tantôt juste à côté tantôt derrière. J'avais le souffle court car avant le départ, je crachais encore mes poumons des suites de ma bronchite. La première pente était coriace mais ce n'était rien à côté de celles qui allaient suivre. A la première descente qui était assez technique, je glisse et tombe avec les fesses sur un tas de mousse qui me fait rebondir et je continue à courir comme si de rien ne s'était passé.

Au 9ème kilomètre, je dis à ma fille de continuer moi j'avais toujours mon problème de souffle et je sentais que je devais ralentir. A la montée de Maboge, joli village ardennais ou serpente l'Ourthe, tous les les coureurs étaient à quatre pattes entrain de s'accrocher pour essayer de la grimper et à chaque pas je me posais la même question "Mais pourquoi je n'ai pas pris mes bâtons?". Cette montée était interminable et à elle seule totalisait 220 m de dénivelée positif. Mais quel est donc ce "Brel" qui a dit que la Belgique était un pays plat.

Je finis en sprint sur une descente de 2 km. Ma fille était arrivé 12 minutes avant moi.

Mon temps est de 2h40 pour une distance de 18,5 kilomètres et c'est le premier trail ou j'ai vraiment souffert. Je saurais pour la prochaine fois qu'il ne faut pas prendre le départ avant la guérison totale d'une bronchite.

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