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Quand les Athéniens…

Quand les Athéniens...

Il était une fois un messager Héllènique

Héros malheureux d’une glorieuse épopée

A Marathon les Perses ont été refoulés

C’est pour le dire qu’il courut vers sa fin tragique

 

Vingt cinq siècles plus tard sa légende est éternelle

Car sur ce site est née une course mythique

Symbole de volonté et mot magique

Marathon…pour les coureurs c’est la plus belle

 

De vaillants guerriers et de fières amazones

Adorateurs du dieu de la voie Asphaltée

Arborant la tunique aux couleurs de leur divinité

S’en vinrent courir sur le tracé autochtone

 

Daniel, Nathalie, Philippe, Aneth et Laurent 

Mais aussi Bernard, Angela, Patrick et Behl,

Sans oublier Edwige, Guillaume et Ismael

Nazaire, Marie-Françoise, Anne et Christian

 

Par un frais matin d’Automne tous s’élancèrent

Depuis le stade éponyme vers la ville olympique

Impatients d’assouvir leur rêve homérique

Tout pétris d’émotion lorsqu’on les libère

 

Les premières longueurs rassurent, la pente est douce

Au quatre, on brise la ligne pour contourner

Le tumulus des braves combattants de Platées

Puis cap sur Athènes, le souffle d’Eole nous pousse 

 

Sans jamais la voir, on sent la mer toute proche 

Les oliviers bordent le ruban gris de la route

Le rythme est pris et jusqu’au quinze point de doute 

Mais quand vient la première bosse on s’accroche

 

Au vingt on aborde la rampe tant redoutée

Et si le tempo des orchestres nous porte encore 

Les jambes souffrent et c’est Persée qu’on implore 

Afin qu’il nous prête ses sandales ailées

 

C’est au trentième que nous attend ce cher Zeus

Du haut de sa colline, il déroule sous nos pieds 

Une rampe foudroyante d’un geste sans pitié

Pour pimenter notre équipée douloureuse

 

Enfin vient l’apogée, c’est ainsi que l’on désigne

Le point haut de notre course vers Olympia

Nous tombons dans les bras de déesse Athéna

Qui va porter nos corps meurtris jusqu’à la ligne

 

La foule des supporters devient plus dense 

Et même si la pente allège nos foulées 

C’est là qu’il faut chercher le courage de Thésée

Qui fit face au Centaure jusqu’à la transcendance

 

Enfin voici l’entrée du stade panathènaique

Magnifique monument tout de marbre blanc

Qui vit l’arrivée de Spyridon sublime gagnant

Du premier marathon des jeux olympiques 

 

Comment décrire ce que nous avons ressenti

En pénétrant sur la piste des dieux du stade

Nous modestes coureurs qui rêvons d’Olympiades

Osons l’avouer de larmes nos yeux se sont remplis

 

Sur les traces de Philippides nous avons couru

Tant d’émotions et tant de joies partagées

Et il nous reste un peu de force pour crier

A Marathon, chers amis, nous avons vaincu

4 Comments

  1. philcrux

    A la lecture de ces vers, quelle belle odysée…
    Bravo Philippe pour ce Poème-CR digne d’un récit homérique.
    Bravo à vous toutes et tous pour avoir porter fièrement la maillot du Club sur ce marathon mythique dans le cadre des 25 ans du club. Plus que le marathon, une belle aventure humaine. Bonne récup.

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